Les races : hobbits, humains, nains, orcs, elfes, ents.

Les hobbits pieds poilus

" Les hobbits sont un peuple effacés mais très ancien qui fut plus nombreux dans l'ancien temps que de nos jours; car ils aiment la paix, la tranquillité et une terre bien cultivée: une campagne bien ordonnée et bien mise en valeur était leur retraite favorite. Ils ne comprennent ni ne comprenaient, et ils n'aiment pas davantage les machines dont la complication dépasse celle d'un soufflet de forge, d'un moulin à eau ou d'un métier à tisser manuel, encore qu'ils fussent habiles au maniement des outils. Même dans l'ancien temps, ils se méfiaient des "grandes gens", comme ils nous appellent..." JRR Tolkien

Doux et proches de la nature, les Hobbits sont un peuple simple et presque enfantin qui vit de la terre. Ce sont des gens de petite taille aux pieds velus qui habitent au fond de trous très confortables et qui aiment savourer les choses simples de la vie telles que fumer la pipe, manger ou raconter des histoires.

Il serait dit que le mot "Hobbit" est dérivé de "Holbytlan" qui signifie "Habitants de Trous" dans la langage des Rohirrim.

Quant le Soleil se leva la première fois sur le Monde, dans l'Est apparut le peuple des Hobbits. Ces êtres vivant dans des trous étaient certainement apparentés aux Humains même s'ils étaient plus petits que les Nains et que leur durée de vie dépassait communément les cent ans.

Tous les Hobbits possédaient certains traits communs. Ils mesuraient entre 60 cm et 1m20 environ, ils avaient les doigts très fins, une corpulence de bons vivants qu'ils étaient, des cheveux bouclés et des pieds relativement grands, poilus et dont la plante étaient assez robuste pour qu'ils n'aient pas besoin de chaussures.

Le plus connu est Bilbo Le Hobbit

"Il n'y a guère de magie chez eux que celle, toute ordinaire et courante, qui leur permet de disparaître sans bruit et rapidement quand de grands idiots comme vous et moi s'approchent lourdement, en faisant un bruit d'éléphant qu'il peuvent entendre d'un kilomètre."


Bilbo le Hobbit

Les Hobbits sont de petite taille, ils mesurent entre 60 cm et 1,20 m, voilà pourquoi on les appelle les Semi-Hommes, mais leur taille devait avoisiner les 1 m (un peu plus) à l'époque de la Guerre de l'Anneau. Leur autre particularité notable est l'étrangeté de leurs pieds, qui ont la plante dure comme du cuir, et qui sont recouvert d'un poil brun, épais et frisé, très semblable à leur chevelure. Les Hobbits peuvent être répartis en trois groupes, les Forts, les Pâles et les Pieds Velus.

Ils ont souvent tendance à prendre du poids, surtout avec l'âge. L'esperance de vie des Hobbits est d'environ 80 ans, les 100 ans sont dépassés relativement souvent. Les deux plus vieux Hobbits furent Gerontius Touque, surnommé le Vieux Touque, né en 2790 3A et mort en 2920 3A, et Bilbon Sacquet, né en 2890 3A, mais qui quitta la Terre du Milieu pour le Pays d'Aman en 3021 3A à la fin du Troisième Age. Les Hobbits obtiennent leur majorité à 33 ans. Un autre trait remarquable des Hobbits est leur grande facilité à se cacher ou à se dissimuler dans les espaces naturels, et à se fondre dans le paysage (habilité que les hommes prennent trop facilement pour de la magie). Ils sont aussi doués dans le maniement de tout ce qui requiert un peu d'adresse, arcs, pierres ou frondes.

Les Hobbits sont un peuple hospitalier et joyeux, aimant rire, manger et boire (avoir six repas par jour quand c'est possible), facétieux et sympathique, mais facilement craintif et casanier, n'aimant pas du tout les aventures de n'importe quel type qu'elles soient, et souvent soupçonneux envers les étrangers et les inconnus.

Ils n'aiment pas, et n'utilisent pas, des machineries complexes et d'utilisation trop ardue. Ils aiment les couleurs vives, particulièrement le vert et le jaune, et aime à vivre dans des trous, les smials, de grands trous vastes et aménagés quand c'est possible, possédant des portes et des fenêtres rondes, bien que la construction des maisons soit aussi répandues. Ils aiment aussi fumer la pipe. L'herbe à pipe fut "découverte" par le Hobbit Tobold Sonnecor vers l'an 1070 DC (2671 3A). Chez les Hobbits, c'est une véritable insitution. Elle est principalement cultivée dans le Quartier du Sud, et des noms comme Etoile du Sud, ou Vieux Tobie sont célèbres chez les Hobbits.

Ils ont généralement peur de l'eau et des bateaux, sauf pour ce qui est de ceux qui vivent près du Baranduin, qui naviguent, et nagent aussi, parfois. Ce n'est franchement pas un peuple courageux, ou aimant l'adversité, mais, lorsqu'ils sont confrontés aux privations, au danger ou à des situations extrêmes, les Hobbits peuvent faire preuve d'une grande ténacité ou d'une grande endurance, comparable à celle des Nains, et de beaucoup d'astuce.

On ne sait que très peu de choses sur les origines des Hobbits, le Petit Peuple, sinon qu'ils sont très proches des Hommes, beaucoup plus proches que les Elfes ou les Nains, et qu'ils leurs sont vraisemblablement apparentés. De leur histoire au Premier ou au Deuxième Age, on ne sait rien, et la première mention qui est fait d'eux date de 1050 3A, époque où commence à s'étendre une ombre sur Vertbois-le-Grand, et que les Pieds Velus pénètrent en Eriador lors de leurs migrations.

Les Hobbits parlent la Langue Commune mais avec de légères différences. Ils ont certains mots propres, comme mathom, pour désigner un objet dont on ne voit aucune utilité mais qu'on souhaite garder, ou smial pour désigner les trous d'habitation. L'ancienne langue des Hobbits est, elle, étonnament proche de celle des Rohirrim, ce qui s'explique par l'ancienne proximité de ces deux peuples.


Les humains grandes gens

Les Hobbits les appellent les grandes gens. Ils sont d’une grande diversité : forts, faibles, bons, mauvais, grands, petits... Ils sont mortels, mais courageux. Ils peuvent cependant céder à des faiblesses comme la vanité ou l’envie. Leurs représentants dans la communauté :

Aragorn, Boromir, Eowyn, Eomer, Faramir, Theoden, Denethor.


On ne peut oublier chez les humains : Les magiciens.
Leur cruauté n'a d'égale que leur noirceur. Comme les hommes, ils se divisent en de multiples peuplades. D’un naturel violent, ils nourrissent une haine pour tout ce qui ne leur ressemble pas. Ces monstres forment le gros des armées barbares du maléfique Sauron et de

Sarouman

Extrêmement puissants, les magiciens peuvent, selon leurs idéaux, utiliser leurs pourvoirs pour faire le bien ou le mal.

Gandalf

est quant à lui plutôt le gentil sorcier.


Les nains guerriers

A l’inverse des hobbits, les nains sont des guerriers au courage immense. Ils sont très tenaces et très résistants. C’est un peuple très ancien qui fait preuve d’une grande fierté. Leur représentant dans la Communauté de l’anneau :

Gimli.

"Et il créa les Nains tels qu'ils sont encore aujourd'hui, car l'apparence des Enfants à venir n'était pas claire à son esprit et la Terre était encore au pouvoir de Melkor : il souhaitait donc qu'ils fussent robustes et résistants." Le Silmarillion

Impatient de voir la venue des Enfants d'Ilúvatar, Aulë créa secrètement dans une caverne les Sept Pères des Nains et leur apprit un langage, le Khuzdul. Ilúvatar découvrit leur existence et Aulë voulut les détruire, mais voyant que les Nains avaient désormais leur volonté propre, Ilúvatar leur accorda la vie, à la condition qu'ils ne s'éveillent qu'après les Premiers Nés. Ainsi, peu après les Elfes, les Nains sortirent de leur sommeil.

Les Nains fondèrent leurs cités profondément sous terre, dont les plus puissantes au Premier Age étaient Gabilgathol et Tumunzahar, dans les Montagnes Bleues, et surtout Khazad-dûm, dans les Monts Brumeux. Commerçant avec les Elfes du Beleriand, ils leur construisirent les magnifiques palais souterrains de Menegroth et de Nargothrond et leur forgèrent des armes puissantes. Ils étaient encore plus proches des Noldor, à cause de leur révérence commune pour Aulë, et ils échangèrent beaucoup de savoir-faire, dans la forge et la maçonnerie. Les Nains participèrent aussi aux batailles du Beleriand, aux côtés des Elfes et des Hommes, réalisant de hauts faits d'armes et de courage.

Quand le roi Thingol demanda aux Nains de sertir le Silmaril dans la Nauglamír, ils s'éprirent tellement du bijou qu'ils venaient de façonner qu'ils tuèrent Thingol. En retour, ils furent exécutés. Alors, une armée de Nains des Montagnes Bleues ravagèrent Menegroth, mais ils furent ensuite pris dans une embuscade par Beren et les Elfes d'Ossiriand, et le reste des Nains fut tué par les Ents. C'est depuis ce moment qu'existe une très grande méfiance entre les Nains et les Elfes.

A la suite de la Guerre de la Colère, les Montagnes Bleues se sont en partie effondrées, causant la ruine des cités des Nains et le départ d'une majeure partie d'entre vers Khazad-dûm, venant rejoindre Peuple de Durin. Au Second Age, la découverte du mithril accrut la puissance des Nains et le commerce avec les Noldor installés en Eregion. Mais en 1980 3A, creusant trop profondément la montagne, ils ont libéré un Balrog, les forçant à fuir la cité qu'on appela par la suite Moria, et à trouver refuge ailleurs, dans les Montagnes Grises, puis à Erebor, dans les Collines de Fer ou les Montagnes Bleues.

Mais au bout de six siècles de prospérité dans les Montagnes Grises, leurs cités fut pillées par les Dragons, tout comme le Royaume sous la Montagne en 2770 3A, par Smaug, et les Nains durent encore s'exiler. Tentant vingt ans plus tard de réhabiter la Moria, la Guerre des Nains et des Orcs décima les Orques des Monts Brumeux. En 2941, la mort de Smaug et la victoire lors de la Bataille des Cinq Armées rendent Erebor aux Nains. Lors de la Guerre de l'Anneau, Erebor est assiégé, mais les Hommes et les Nains sont finalement victorieux. Et au Quatrième Age, Gimli, avec une compagnie de Nains, colonise les cavernes d'Aglarond, dans les Montagnes Blanches.

Créés par Aulë pour endurer la puissance de Melkor, les Nains étaient trapus (ils mesuraient environ 1,50 m), robustes et très résistants, à la douleur, à la faim et à la chaleur comme au froid. Ils vivaient près de 250 ans, mais le peu de femmes (elles ne représentent qu'un tiers de la population) et le grand nombre de guerres en fit un peuple à la population diminuant continuellement. Les Nains parlaient une langue qu'ils gardaient secrète, le Khuzdul. Mais en public, ils parlaient la langue de leurs interlocuteurs, le Sindarin et la Langue Commune, qu'ils apprenaient très facilement.

Fiers et tenaces, ils n'oubliaient pas un méfait ou une dette. Comme leur créateur, ils aimaient toutes les substances issues de la terre, la pierre, les joyaux et le métal, mais souvent à outrance, étant aussi très possessifs. Ils excellaient dans la forge, la mine et la maçonnerie, leurs armes et leurs demeures ayant une grande réputation, non usurpée d'ailleurs.


Les orcs /orcs

"Pourtant, on dit en Eressëa que tous ceux des Quendi qui tombèrent entre les mains de Melkor avant le démantèlement d'Utumno furent jetés en prison, qu'ils furent corrompus et réduits en esclavage après de longues et savantes tortures, et c'est ainsi que Melkor créa la race hideuse des Orques, dans sa haine jalouse des Elfes, dont ils furent ensuite les ennemis les plus féroces." Le Silmarillion

Les Orques ont probablement été créés par Morgoth avant le début du Premier Age, du temps des Années des Arbres, à partir d'Elfes capturés près de Cuiviénen peu après leur éveil et qu'il dénatura par de terribles tortures tant physiques que psychologiques. Morgoth utilisa les Orques dès la Première Bataille du Beleriand contre les Elfes et ils seront ennemis à jamais. Les Orques jouèrent un très grand rôle dans les autres grandes batailles que mena Morgoth contre les Peuples Libres du Beleriand et, sans cesse croissants, furent ses troupes les plus nombreuses. Morgoth utilisa les Orques pour s'attaquer aux Elfes puis plus tard aux Hommes dans toutes les occasions possibles.

Au Premier Age, les Orques se trouvaient pour la majorité au nord dans les forteresses d'Angband, ainsi qu'au nord des Monts Brumeux. Après l'expulsion de Melkor des Cercles du Monde, les Orques continuèrent à se multiplier et à proliférer, principalement dans toutes les chaînes montagneuses et au Mordor, pour servir Sauron, le lieutenant de Morgoth et ils seront ses soldats lors de la Guerre de la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes.

Au Troisième Age, les Orques s'installèrent de plus en plus dans les Monts Brumeux et peuplèrent de nombreuses cavernes, ainsi que la forteresse de Dol Guldur, le versant est de l'Ephel Dúath et après sa reconstruction, Barad-dûr. La majorité obéissaient à Sauron, mais certains vivaient en clans indépendants. Une des seules guerres que les Orques aient menées sans être sous les ordres d'un Ainur, est la Guerres des Nains et des Orques, qui débuta en 2793 3A pour venger, Thrór.

C'est lors de la Bataille d'Azanulbizar, devant la Porte Est de la Moria que Dáin Pied d'Acier tua Azog le chef des Orques. La seconde bataille durant laquelle les Orques n'oeuvraient que pour leur propre compte est la Bataille des Cinq Armées aux pieds d'Erebor. Les Orques craignent la lumière et c'est là leur principal défaut, mais Saroumane, désirant avoir une armée capable de couvrir de grandes distances à la pleine lumière du soleil, créa une race d'Orques qui ne craint point le soleil. A l'instar de la destination des Hommes après leur mort, ce qui arrive aux Orques une fois décédés n'est pas révélé.

Les Orques haïssaient tout, y compris eux-mêmes et leurs dirigeants, et la seule chose qui leur donnait du plaisir était le mal. Ils craignaient tout ce qui était elfique (et plus particulièrement pendant les temps les plus anciens, en se rappelant des Noldor) et détestaient par-dessus tout la magie elfique. Ils pouvaient tuer sans raison, et parfois s'adonnaient au canibalisme. C'était sous la domination d'un seigneur qu'ils montraient la plus grande coopération et étaient contrôlés par la peur de leur maître. Morgoth, le premier Seigneur Noir, leur a fait jurer un serment qui apparaît dans le Lai de Leithian.

Bien qu'il ait été modifié pour sa traduction en anglais (et en français), il redonne l'impression du serment original :
Death to light, to law, to love!
Cursed be moon and stars above!
May darkness everlasting old
that waits outside in surges cold
drown Manwë, Varda, and the sun!
May all in hatred be begun, and all in evil ended be
in the moaning of the endless Sea!
A mort la lumière, la loi, l'amour !
Maudites soient la lune et les étoiles là-haut !
Que l'obscurité éternelle
qui attend dehors dans le froid
noie Manwë, Varda, et le soleil !
Que tout commence dans la haine
et que tout finisse dans le mal
dans le gémissement de la Mer sans fin !

Bien qu'il semble avoir existé plusieurs types d'Orques, élevés à différentes fins, tous partagent quelques points communs. Tous les Orques avaient la peau sombre et étaient petits et trapus, avec les jambes arquées et de longs bras, des yeux étroits et des crocs. La plupart des Orques, à l'exception des Uruk-hai, étaient affaiblis par la lumière du soleil, et tous préferraient l'obscurité. Ils étaient extrêmement endurants et pouvaient parcourir de long distances en se reposant à peine.

Etant de nature très inventive, les Orques ont créé de nombreuses armes et des appareils de torture. Leurs médicaments étaient efficaces, mais de goût... brûlant ! Les Orques étaient vêtus d'habits grossiers et de grosses chaussures métalliques. Ils utilisaient différents types d'armes (cimetères, épées larges et arcs), et étaient adroits avec une lance. Dans la bataille, ils montaient parfois des loups.

Les Orques parlaient leur propre langue tribale. Ces langues étaient toujours des altérations d'autres langues et étaient si différentes que les tribus ne pouvaient pas se comprendre entre elles. Au Second Age, Sauron a essayé d'imposer une réforme, utilisant le Noir Parler qu'il avait inventé. Quelques Orques sous son commandement ont adopté cette langue, mais la réforme n'a jamais été un succès, bien qu'elle ait eu une influence sur les autre langues des Orques et que tous les officiers supérieurs de Sauron l'employaient couramment. Entre tribus, les Orques parlaient la Langue Commune. Déjà l'oeil de Sauron Les Uruk-ai :


Les elfes mystérieux

C’est le peuple le plus mystérieux de l’univers de Tolkien. Même si physiquement ils ressemblent un peu aux humains, ils n’ont rien à voir avec nous. Ils sont d’une beauté irréprochable, ne sont atteints ni par l’âge, ni par la maladie. Ils disposent de sens ultra développés et ont un profond amour pour la nature. Leur représentant dans la Communauté :

Legolas

Nobles et élégants, les Elfes sont des êtres magiques sont le temps est compté et qui semblent accepter avec une amère douceur de ne devenir bientôt plus qu’un mythe…

"Ce sont des Hauts Elfes ! Ils ont prononcé le nom d'Elbereth ! dit Frodon, stupéfait. On voit peu de ces Belles Gens dans la Comté. Il n'en reste plus beaucoup dans la Terre du Milieu, à l'est de la Grande Mer." La Communauté de l'Anneau

Les Elfes sont les Premiers Nés, les aînés des Enfants d'Ilúvatar. Ils se sont éveillés sous les étoiles au bord du Lac Cuiviénen. Ils ont été découverts par Oromë, qui les a tout de suite aimés, et par Melkor, qui en a capturé pour les transformer en Orques. Une partie des Elfes, les Eldar, accepta l'appel des Valar et entreprit avec Oromë le Grand Voyage vers Aman. D'autres refusèrent de partir des terres de leur éveil, on les appela les Avari, et ils devinrent les Elfes Sylvains. Les Eldar formaient trois groupes, les Vanyar, les Noldor et les Teleri. Une fraction de ces derniers, les Nandor, se sépara des autres, refusant de traverser les Monts Brumeux, et s'installa le long des rives de l'Anduin. Les Vanyar et les Noldor arrivèrent les premiers au bord de la Grande Mer et Ulmo les emmena, sur une île, à Aman, à la lumière des Arbres Sacrés. Les Teleri, plus nombreux, arrivèrent plus tard et restèrent au Beleriand, et seulement une partie d'entre eux traversa la Mer et habitèrent le long des côtes d'Aman. Ceux qui s'établirent au Beleriand furent appelé les Sindar.

A sa libération, Melkor, avec l'aide d'Ungoliant, détruisit les Deux Arbres et vola les Silmarils, ce qui provoqua la colère de Fëanor et des Noldor, qui retournèrent sur la Terre du Milieu faire la guerre à Morgoth. Au Premier Age, les Royaumes Elfiques des Noldor et des Sindar prospéraient au Beleriand, mais après maintes sanglantes batailles, ils furent tous détruits l'un après l'autre. La Guerre de la Colère, menée par les Valar, les Maiar et les Elfes d'Aman, fit chuter définitivement Morgoth, mais annonça le déclin des Elfes sur la Terre du Milieu, et ils furent nombreux à traverser la Mer.

Pendant le Second Age, les Elfes de la Terre du Milieu habitaient principalement au Lindon, dans la grande forêt de Vert-Bois-le-Grand, ou plus tard en Eregion, en Lórien ou à Imladris, où les seigneurs Eldar dirigeaient une population d'Elfes Sylvains. A partir 1693 2A, Sauron, le lieutenant de Morgoth, mena une guerre acharnée contre les Elfes et envahit tout l'Eriador, mais l'aide des Hommes de Númenor permit de remporter la victoire. En 3430 2A, la Dernière Alliance des Elfes et des Hommes est formée et Sauron est renversé en 3441 2A, mais elle marqua également la fin de la puissance des Elfes. A la fin du Troisième Age, la domination des Hommes est proche et les Elfes qui restaient étaient de plus en plus discrets, s'effaçant du Monde, et beaucoup quittaient la Terre du Milieu pour s'en aller vivre avec les Valar, jusqu'à la Fin du Monde. Il est dit qu'un jour, Círdan appareilla des Havres Gris et partit avec les derniers Elfes de la Terre du Milieu.

Les Elfes étaient les plus belles des créatures de la Terre et ressemblaient en esprit aux Ainur. Ils mesuraient entre 1 mètre 80 et 2 mètres et étaient fins et emplis de grâce, mais forts et résistants aux extrêmes de la nature. Leurs sens, surtout leur vue et leur ouïe, étaient beaucoup plus développés que ceux des Hommes. Apparamment, les Elfes ne dormaient pas, mais reposaient leurs esprits par des rêves éveillés. Ils aimaient toutes les belles choses, mais principalement les merveilles de la nature, et par-dessus tout les eaux d'Ulmo et les étoiles d'Elbereth, telles qu'ils les ont vues à leur éveil. Leur curiosité et leur désir de connaissances étaient insatiables, et comme l'indique le nom qu'ils se donnaient, les Quendi, la communication était d'une grande importance pour eux.

Bien qu'ils pouvaient être tués ou mourrir de peine, les Elfes ne sont pas atteints par l'âge ou la maladie. Un Elfe qui perdait la vie rejoignait les Cavernes de Mandos où, après un temps, il reviendrait à la vie parmi les siens à Valinor. A la Fin du Monde, tous les Enfants d'Ilúvatar se réuniront avec les Ainur et chanteront la Deuxième Musique.

Tout d'abord, les Elfes de la Terre du Milieu accueillirent les Hommes, mais après la traîtrise de Nirnaeth Arnoediad, les deux races étaient méfiantes l'une envers l'autre, à l'exception des Edain avec lesquels ils restèrent alliés. Quant aux Nains, le meurtre de Thingol, le pillage de Menegroth et le vol du Nauglamír sont les premiers événements qui ont séparé pendant longtemps ces deux peuples.

Les plus connus :

Awen, Elrond, Galadriel et Legolas


Les ents esprits de la nature

Ces bergers des arbres sont des esprits de la nature à forme d'arbre, protégeant les forêts des déprédations des hommes. Ils sont nés en même temps que les Elfes, qui leur apprirent à parler. Les Ents-femmes s'occupaient des arbrisseaux, des herbes, des arbres fruitiers et des fleurs, tandis que les Ents soignaient les grands arbres, et tout spécialement les vieilles forêts. On dit que ce sont les Ents-femmes qui apprirent l'agriculture aux hommes, mais leurs jardins furent détruits et elles disparurent. A l'époque du Seigneur des Anneaux, les Ents vivent dans la forêt de Fangorn, vieillissant sans l'espoir d'avoir des enfants.

Certains " s'arbrisèrent ", cessant de bouger et de parler, mais d'autres restèrent vifs et alertes, suffisamment pour assiéger et détruire Isengard, la forteresse de Saroumane, après la venue de deux Hobbits malins qui leur ouvrirent les yeux.

Les Ents ressemblent à un croisement entre une espèce d'arbre bien particulière et un homme. Ils s'occupent des essences auxquelles ils ressemblent et leur personnalité reflète leur arbre préférentiel. Leur peau est extrêmement coriace, mais ils craignent le feu. Ils réfléchissent lentement et n'agissent pas très rapidement. Mais s'ils sont irrités, ils peuvent concentrer leur force de la nature de plusieurs siècles en quelques secondes, brisant des rochers et déplaçant rapidement de grandes quantités de terre.

Eru Ilùvatar

l'Unique, engendra de sa pensée les Aïnurs, ce qui veut dire les bénis, avant que toute chose ne soit créée. Ces esprits angéliques entonnèrent un chant, l'Aïnulindalë, qui créa Ëa (le monde) et ses différents peuples.

La plupart des Aïnurs restèrent aux côtés d'Ilùvatar, mais certains d'entre eux, les Valars et les Maiars, choisirent de se rendre en Ëa pour veiller au développement harmonieux de l'Aïnulindalë, ils édifièrent une terre bénie : Aman. D'autres, comme Melkor, Sauron ou les Balrogs, vinrent pour corrompre et conquérir la création. Gandalf, comme Saroumane et tous les Magiciens, est lui-même en Maïar.