Ptolémée : 90 - 168. Etait un astronome et astrologue grec qui vécut à Alexandrie en egypte. Il excella cependant dans plusieurs thématiques. il y eut le Théorème de Ptolémée
// Il ne faut pas croire que tout arrive aux hommes par une cause céleste (...) Les choses inférieures changent par un destin naturel et muable, bien qu'elles prennent du ciel même les premières causes de leurs changements, lesquels leur arrivent après par quelque conséquence.// CP
Détails sur la vie de Ptolémée (c'est son surnom)
Principe de gli astrologi
(quatre livres) il s'agit d'un manuscrit lié à l'astrologie! et oui ptolémée annalyse ici l'influence des 7 astres errants connus alors (on est dans l'antiquité) par rapport à sa position dans le zodiaque. C'est un traité de médecine avant tout.
avant 150.
(la grande composition)traité sur l'astronomie et les mathématiques ! Ptolémée y propose une théorie géométrique pour décrire les mouvements des planètes, de la Lune et du Soleil. Cette théorie des épicycles et les tables astronomiques qui l'accompagnent sont un développement de l'œuvre d'Hipparque. Elles resteront la référence pendant de nombreux siècles dans les mondes occidentaux et arabes. Du reste aucune trace de l'original en grec, il fut traduit en arabe puis en latin et après dans multiple langue. Autant dire qu'il n'y a pas de réel certitude sur le contenu.
L'Almageste contient un catalogue de 1022 étoiles. Voici les 13 chapitres :
1)Postulats fondamentaux de l'astronomie, théorie des calculs des arcs sur la sphère, tables
trigonométriques ; mesure de l'obliquité de l'écliptique, tables de déclinaison et d'ascension droite pour les points de l'écliptique.
2)Théorie des climats, tables d'ascension oblique ; détermination des heures temporaires.
3)Définition de l'année solaire. Détermination de sa durée. Tables du mouvement moyen. Anomalie du Soleil. Tables. Distinction du temps vrai et du temps moyen.
4)Périodes lunaires, détermination des mouvements lunaires moyens ; l'anomalie et les nœuds. Tables.
5)Seconde anomalie ou prosneuse (évection). Corrections de parallaxes pour le Soleil et la Lune. Tables.
6)Diamètres apparents du Soleil et de la Lune. Calcul des éclipses. Tables.
7)Précession des équinoxes. Catalogue des étoiles boréales.
8)Catalogue des étoiles australes. Levers et couchers des fixes.
9)Préliminaires de la théorie des planètes ; Mercure.
10)Théorie de Vénus et de Mars.
11)Théorie de Jupiter et de Saturne.
12)Calcul des rétrogradations, stations et digressions maximées.
13)Mouvement des planètes en latitude ; prévision de leurs phases d'apparition et de disparition.
Composition mathématique de CP par M. Halma
(Cosmographia) On ne connait que quelques cartes manuscrites datant 1300 environ à leur découverte. Il comporte huit livres. Il a analysé et cité amplement dans son ouvrage Marin de Tyr (fin du Ier s - début du IIe s), d'origine phénicienne mais Romain par le cours de l'Histoire, cet astronome et géographe avait repris les travaux de Poseidonios d'Apamée (135–50 Av. J.-C.) et de ses prédécesseurs.
L'histoire de la cartographie
Il améliora les techniques de projection cartographique avec un système de projection de la sphère sur le plan conique. La representation de ses cartes donne l'impression d'une terre plate mais en faite elle est incurvée et les bords se joignent au desus du pôle nord (idem au méridien du reste) elle n'est pas totalement copiée sur celle de Marin de Tyr, par les écrits laissés tel que une divergence de 225° vers 45° de réduction a certainement amené Ptolémée a des interprétations erronées.
Un site sur la cartographie antique
//La carte du monde de Ptolémée, les pays de Serica, Sinae (Chine) à l’extrême droite, au-delà de l’île de Taprobane (Sri Lanka, trop grande) et l’Aurea Chersonesus (Asie du Sud-Est).//
On retrouve une belle réflexion sur La mesure du monde : Eratosthène et Ptolémée
par un traité musicologie. A-t-il voulu par là y donner une théorie mathématique des accords ou L'harmonie des sphères
traité sur les propriétés de la lumière. Il y concentre aussi le phénomène de réfraction atmosphérique qui se produit lors de l'observation du soleil ou de la lune, phénomène totalement ignoré dans l'Almageste ce qui sous entend que le traité optique est postérieur à ce dernier.