Les précurseurs du papier

L'homme est par nature un dessinateur. Qui n'a pas lors d'une réunion, d'un appel téléphonique, ou encore d'une attente essayer avec son stylo de noircir une partie de papier se trouvant sous nos yeux ? des moustaches ou des lunettes sur une revue ? Et bien nos ancêtres faisaient de même. Ils nous ainsi laisser une trace de leur passage.
Quelques signes sur des pierres, des dessins dans des grottes, des chiffres pour le commerce, tout avait une fonction.

Les plus anciens supports sont la pierre, l'os, l'ivoire, certains métaux, des feuilles de palmier ointes, des écorces de bois recouvertes d'une couche de cire ou de plâtre, quelques fois de terre argileuse permettant l'action de graver sous forme de signes cunéiformes et pour finir la soie chez les chinois. C'est donc grâce à la nature que la lecture eu du succès, elle a parcouru le monde délivrant la connaissance. Il est donc tout naturel de comprendre que le mot grec et le mot latin qui désignent le livre, **biblos** et **liber**, signifient tous les deux **écorces.** Les égyptiens, utilisaient une matière extraite directement des roseaux **Cyperus Papyrus** qui inondaient leur fleuve sacré : le Nil. De cette matière naquit les fameux **rouleaux de papyrus**, très utilisé par les scribes. Le mot " papier " est issu, à la fin du XIIIe siècle, du latin papyrus, lui-même copié sur le grec papuros. Parmi les différentes hypothèses, la moins hasardeuse renvoie à une expression égyptienne pa-p-ouro signifiant "celui du roi, le royal". Le papyrus aurait été ainsi nommé pour souligner son caractère de monopole royal." Papier : n. m. (papyrus). Feuille sèche et mince, faite de toutes sortes de substances végétales, réduite en pâtes, pour écrire, imprimer, envelopper, etc.
Le petite Larousse illustré.
Les livres sur papyrus ont beaucoup à nous dire sur l'histoire du livre en langue arabe et particulièrement sur la constitution des recueils de traditions. Ce n'est en effet qu'au milieu du IIe siècle de l'hégire que les savants commencèrent à transcrire dans des livres le savoir concernant le Prophète, le droit. l'exégèse coranique, l'histoire..., qu'ils confiaient auparavant à des feuillets dispersés. [..] Lors de la conquête arabe de l'Égypte, en 640, le papyrus était en usage depuis plus de trois millénaires et recevait alors des textes en écritures grecque et copte. Il resta utilisé longtemps après et devint l'un des supports de l'écriture arabe mais subit la concurrence du papier, et au Xe siècle on n'en fabriquait plus beaucoup. L’Égypte n'était pas seule à faire usage du papyrus, qui était présent aussi en Sicile, en Syrie du Nord et en Mésopotamie. De très nombreux papyrus écrits en arabe dans les quatre premiers siècles de l'hégire ont été conservés. La très grande majorité d'entre eux sont des documents tels que factures, contrats, actes notariaux ou encore lettres privées. La plupart ont été retrouvés en Haute-Egypte, probablement à cause du climat qui a permis une conservation meilleure que dans des régions plus humides. Les documents provenant d'autres régions sont rares : on en a trouvé à Fustat (Le Caire), en Palestine, à Damas, qui sont actuellement conservés à l'Oriental Institute de Chicago, à Samarra, la capitale abbasside proche de Bagdad où le calife al-Mutasim établit une fabrique de papyrus en 836.


16 juillet 622 l’Hégire : Début de l'ère musulmane Persécuté par des tribus arabes polythéistes mecquoises qui ne croient pas à la conversion à un dieu unique, Muhammad quitte la Mecque pour se réfugier à Yathrib, la future Médine. C'est à partir de cette ville, rebaptisée Madinat al-Nabî ("ville du prophète"), qu'il va diffuser son message religieux à toute la péninsule arabique. Pour les musulmans, le départ de Muhammad marque le début de l'ère musulmane. Cet épisode fondateur prendra le nom d'Hégire, du mot arabe "hijra" qui signifie "émigration". Mahomet : Transcrit en turc, nous aurons par exemple : Méhémet.
Il faut comprendre que certaines lettres arabes n'existent pas forcément dans une langue étrangère, et inversement.
En chinois, il faudra l'inventer. Le créer de toute pièce.
En français, on peut trouver écrit : Mohammad (courant), Mouhammad (africain francophone), Muhammad (proche à l'allemand), Mohamad (avec un seul m, proche des milieux d'Afrique du Nord. Cela vient de l'emploi courant de diminutifs dans la langue courante). Communiqué : La Ligue internationale pour la défense de l'Islam et des Musulmans vient d'écrire à l'Académie française pour demander la modification de son célèbre dictionnaire.
Elle demande la suppression du mot Mahomet au profit de Mohamed.
Le premier dérive de « Ma houmid », qui signifie explicitement « le Non Béni » ou « l'Exécré », tandis que Mohamed signifierait « le Béni » (Source : F&D, n° 149).